Pandimon : un château sorcier perdu sur les terres du Gévaudan


Au sud du massif central, aux confins de la Haute-Loire, de la Lozère et du Cantal, se trouvent les terres du Gévaudan. C’est dans la plaine de Saugues que se dresse le château de Pandimon, au sommet d’un massif rocheux que la nature ne pourrait avoir suffit à créer. La pierre est identique à celle du relief granitique de la Margeride (1484 mètres d’altitude), que l’on retrouve dans les gorges profondes et sauvages de l’Allier. 

« De hautes terres disparaissant trois à quatre mois par an sous la neige ; des plateaux battus par les vents, des forêts encore profondes de nos jours, des pâturages, des landes à genêts immenses, des fermes de granit aux grosses pierres tachées de rouille, des villages tristes aux habitations massives, construites pour durer, mais éloignées du reste du monde… » 

Certes, le relief, la géologie, le climat se liguent pour en faire du Gévaudan une région ingrate, austère, aux hivers souvent rudes aux conditions de vie précaires.

Mais dans ces espaces de quiétudes, qui n'ont pas soufferts de la main des moldus ; il est possible d'observer le vol du Busard et du Milan Royal ou de surprendre le lièvre. Les rivières font le bonheur du Cincle plongeur, oiseau amphibie, et des loutres, animal rare et très menacé. »

 

Un pays élevé et escarpé

L'altitude moyenne oscille autour de 1000 m atteignant pour la région des trois monts, théâtre principal des sinistres exploits de la bête; 1496 m au Mont Mouchet, 1484 m au Mont Chauvet, 1417 m au Mont Grand. Les points culminants étant 1550 m au Signal de Randon et 1700 m au Mont Lozère.

 De profondes gorges et ravins coupent le paysage, tels les gorges de l'Allier à l'est, les ravins de la Desges et de la Gourgueyre au nord. Ce relief très accidenté et ce climat rude expliquent en partie l'échec des chasseurs de « la bête » tel Denneval qui avait pour habitude de poursuivre les loups dans sa plate Normandie.

C’est sur un massif rocheux rendu invisible aux yeux des moldus que se dresse le château de Pandimon. On raconte que la hauteur de cette éminence fut magiquement augmentée au temps des persécutions. Aujourd’hui, le château domine encore les landes et les bois, invisible à ceux qui n’ont pas hérité de magie.

 

Un pays de granit

Hormis quelques pics de basalte et quelques maigres plaines sédimentaires (les limagnes), le granit est partout : dans de gros blocs arrondis parfois posés les uns sur les autres qui passaient autrefois pour servir d'abris ou de caches aux fées, dans les habitations souvent construites avec ce matériau, comme les maison si particulières à la région de Saugues que l’on retrouve à Pandibourg. On le retrouve aussi dans les piquets de clôture des prés et champs, dans les murailles de pierres sèches bordant parcelles et chemins creux, dans les ponts de pierre qui enjambent les multiples ruisseaux du Gévaudan, et dans les nombreuses croix que l'on rencontre au bord des routes, villages et chemins…

Un pays au climat de montagne

Le Gévaudan connaît des hivers souvent longs avec de la neige, du froid, de la tourmente, du brouillard, des printemps souvent courts et tardifs, des automnes parfois inexistants et des étés fréquemment orageux. Les gens du cru parlent volontiers de « six mois d'hiver, de deux d'été et de quatre sans saisons ».

Un pays à la végétation diversifiée

On peut voir à l'heure actuelle quelques champs cultivés autour des hameaux, des prairies naturelles ou artificielles, des pâturages avec souvent, en leur milieu un ruisseau d'eau vive, puis des genêts, des fougères, des broussailles souvent impénétrables pour l'homme et surtout des forêts. Des forêts de feuillus (hêtres, bouleaux) au plus bas étage puis des forêts de résineux (pins, sapins, épicéas) en altitude. Parfois des sommets dénudés (Mont Chauvet) entièrement roses en fin d'été car recouverts seulement de bruyère. On peut aussi trouver dans les lieux humides, avec un peu de chance, quelques vestiges des temps anciens tels le bouleau nain ou la drosera (plante carnivore).
Pendant des siècles, on rencontrait fréquemment des "molières": il s'agissait de lieux très humides dans lesquels hommes et chevaux risquaient l'enlisement s'ils s'y aventuraient.

"Dans les plis serrés qui se creusent au pied des sommets divers de la Margeride, entre les futaies ou les taillis, s'allongent d'étroites prairies, de sinueux pacages, revêtus d'un fin gazon court et serré. Cà et là de larges plaques, souvent circulaires, d'une végétation encore plus drue, ponctuent d'un vert plus intense la teinte monotone de ces pelouses rétrécies. C'est sous ce gazon plus verdoyant que se cachent les insidieux bourbiers. Le chasseur plein de confiance et le nez au vent, avance devant lui sans hésiter. Soudain il voit, sous son poids, le feutre épais sur lequel il marche se mouvoir en des ondulations significatives. Il s'arrête et veut revenir sur ses pas. C'est bien un peu tard. Sous le tapis de verdure qui s'est traîtreusement entr'ouvert, son pied plonge déjà dans une vase gluante et tenace qui l'emprisonne sans merci. Il s'appuie sur l'autre pied, mais l'autre pied s'enfonce à son tour, et notre homme, pour gagner un sol plus ferme, n'a d'autre ressource que de s'étendre, s'aider de ses mains, et marcher à la façon des animaux. Une fois sa victime sortie, la pelouse perfide reprend son aspect habituel, et ne laisse rien deviner de ce qui vient de se passer".
(François Fabre la bête du Gévaudan)

Avec le drainage des sols, ces bourbiers fort dangereux ont presque tous disparu de nos jours aux endroits habités par les moldus. Mais aux alentours du château de Pandimon et du village de Pandibourg, restez sur vos gardes…

 

Un pays de sources d'eaux pures

Si le Massif Central est le château d'eau de la France, le Gévaudan doit en être la source car ici l'eau est partout présente:
une eau vive et encore pure car protégée des pollutions, qui coule à toutes les fontaines de villages. Une eau des petits ruisseaux dans lesquels s'ébat la truite fario si sauvage…

 

Un pays à l'habitat dispersé

Des fermes isolées, de petits hameaux aux maisons blottis les unes contre les autres, quelques rares bourgades un peu plus importantes. Souvent aussi malheureusement des maisons en ruine car le Gévaudan a connu un très fort exode rural depuis la fin de la deuxième guerre moldue.
On trouve aussi quelques merveilles d'art roman avec de belles églises à clochers à peigne (Saint-Privat du Fau, Chanaleilles, Lorcières,...), quelques vestiges de châteaux forts (tour de la Clauze, tour d'Apcher,...)






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